Introduction
I. Organisation du rein et son fonctionnement
Structure du rein :
1) Anatomie du rein :
2) Irrigation sanguine du rein :
3) Néphrons :
Fonctionnement du rein :
1) Formation de l'urine :
2) Fonction endocrine du rein :
II. Les causes de la greffe
L'insuffisance rénale :
Les différentes sortes de dialyses :
III. La greffe
Donneur :
Receveur :
Compatibilité tissulaire :
L'opération :
IV. Le rejet et autres complications
Réaction immunitaire :
Les différents types de rejet :
Autres complications :
Synthèse
Sources de recherches
Remerciements
Activités complémentaires : rendez vous avec le docteur Sallusto du CHU de Rangueil à Toulouse, chirurgien en transplantation rénale
rendez vous avec le docteur Zannier de la clinique du Pont des Chaume de Montauban, néphrologue.
lundi 9 mars 2009
samedi 7 mars 2009
Introduction :
Il est aujourd'hui possible grâce aux avancées de la médecine du 20è siècle de greffer plusieurs organes comme le rein, le cœur, les poumons & d'autres encore.
Une transplantation est nécessaire dans différentes situations & consiste à remplacer ou a suppléer un organe défaillant ou inexistant depuis la naissance pour de rares cas. Les transplantations permettent aux malades de retrouver une vie normale. C'est dans ce but que depuis le début du 20è siècle des chercheurs s'interrogent sur les différentes greffes possibles.Ainsi en 1952, le jeune Marius Renard entre dans l'histoire de la médecine. Il est alors le premier homme sur lequel est tentée une transplantation rénale. Le professeur Jean Hamburger est donc le premier à avoir pratiqué une telle intervention chirurgicale. En effet, la transplantation de rein plus communément appelée la greffe de rein consiste en une opération très délicate.
Il faut ensuite attendre 1959 pour que les scientifiques réalisent enfin une transplantation sans nécessairement que le donneur et le receveur soient jumeaux. Cette réussite entre personne non apparentées encourage d'autres tentatives comme la greffe de foie en 1963, celle du pancréas en 1966, ou celle du cœur en 1967. La greffe de rein est donc le déclencheur d'une grande avancée médicale.
Cependant malgré ses nombreux avantages on en vient à se demander : Quelles sont les limites de la transplantation rénale ? Il serait donc intéressant de présenter cette transplantation et ses atouts ainsi que l'aspect chirurgical d'une telle intervention. Dans cette lignée il serait intéressant de travailler sur le suivi post-opératoire des transplantations, sur les traitements qui l'accompagnent & donc sur l'aspect biochimique de cette opération. En dernier lieu, il reste alors à expliquer la notion de rejet.
La dissection d'un rein animal
I. Organisation du rein et son fonctionnement
Structure du rein :
1) Anatomie du rein :
Nous avons deux reins dans le corps humain, qui sont positionnés symétriquement en avant de la colonne vertébrale dans la partie postérieure de l'organisme. Son activité consiste à filtrer le sang.
2) Irrigation sanguine du rein :
Le réseau des artères du rein répond à la disposition des néphrons par une organisation singulière qui comporte successivement, à partir des branches de division rénale, les artères interlobullaires, et les artérioles afférentes des glomérules. L'importance de l'irrigation sanguine est grande dans le fonctionnement du rein. En effet le débit sanguin de cet organe est très élevé puisqu'il reçoit près d'un quart du débit cardiaque. Le sang arrive au glomérule grâce au peloton de capillaires et suit le trajet du néphron. La filtration se fait tout au long du tubule et on appelle urine le liquide qui sort du tube collecteur.
3) Néphrons :
Le rein est constitué de plusieurs unités fonctionnelles, appelées néphrons. Celui-ci est formé d'un glomérule, auquel fait suite un tubule. Le tubule est l'assemblage du tube proximal, de la anse de Henle, du tube distal et du tube collecteur. La longueur de la anse de Henle, permet de distinguer deux types de néphrons, en effet les néphrons à anse courtes issue de glomérules corticaux, dont l'anse de Henle ne dépasse pas, en profondeur, la médullaire externe. Les néphrons à anse longue, issue du glomérule plus profonds, juxta-médullaire, avec une anse de Henle plongeant jusqu'à la région papillaire de la médullaire interne.
Fonctionnement du rein :
1) Formation de l'urine :
La formation de l'urine se fait en deux étapes d'abord la filtration glomérulaire puis la filtration tubulaire.
Tout d'abord la filtration glomérulaire: les globules rouges et les grosses protéines restent dans les capillaires sanguins. Par contre les substances diffusibles vont s'écouler par l'espace de Bowman grâce à une pression de filtration qui dépend essentiellement de la pression du glomérule qui est plus important que celle de l'espace de Bowman. En effet, c'est cette différence de pression entre le glomérule et l'espace de Bowman qui permet le passage des substances diffusibles dans le tubule. Pour que la filtration glomérulaire se fasse correctement, la pression glomérulaire doit être plus importante que la pression de l'espace de Bowman, ceci s'appelle l'ultrafiltration ou filtration glomérulaire. Elle conduit à la formation de l'urine primitive. De plus, l'urine ne contient pas de protéine à la fin, ni grosses, ni petites, les petites protéine sont absorbés par le tube proximal. Mais parfois quelques petites protéines passent mais elles sont très rares.
Ensuite, dans la formation de l'urine, il y a le remaniement tubulaire ou filtration tubulaire. Tout le long du tube rénal, des substances contenues dans l'urine primitive passent dans le sang et d'autres passent du sang vers les tubules. Ces mouvements transtubulaires de sécrétion ou de réabsorption sont les uns actifs, les autres passifs. Les mouvements passifs se font par diffusion simple c'est à dire qu'aucune dépense d'énergie n'est nécessaire si ce n'est celle qui a servie à l'établissement du gradient lui-même. Par contre les mouvements actifs exigent une dépense d'énergie que l'on peut mesurer par la consommation rénale d'oxygène. La consommation d'oxygène par le rein représente environ huit pour cent de la dépense totale de l'organisme. La majeure partie de cette dépense correspond à la réabsorption active du sodium. De plus, quelques substances comme le glucose, les phosphates sont réabsorbés dans les limites d'un débit maximal de réabsorption tubulaire.
Le tube proximal réabsorbe tout les acides aminés le passage anormal de certains acides dans l'urine peuvent provoquer des anomalies tubulaire congénitale.
Il y a également trois autres modifications essentielles de l'urine primitive au cour de la traversé primitive qui sont: les réabsorptions de l'eau, du sodium et l'excrétion des ions hydrogènes.
Tout d'abord, la réabsorption de l'eau ou concentration et dilution de l'urine. Grâce aux calculs de volume de l'eau dans l'ultrafiltrat glomérulaire et dans l'urine finale, il en a été déduit qu'une fraction importante de l'eau filtrée est donc réabsorbée. Cette réabsorption est régulée pour maintenir la quantité d'eau dans l'organisme. C'est pourquoi si l'eau ingérée est restreinte, l'urine est très concentrée (hypertonique) alors que l'eau ingérée est abondante, l'urine est peu concentrée (hypotonique).
La réabsorption de l'eau est un échange passif qui peut se produire constamment entre le tube du néphrons et le liquide entourant les néphrons. C'est appelé liquide interstitiel (dans lequel se trouve tubes et vaisseaux). La réabsorption active du sodium dans la anse de Henle accroît l'osmolarité du liquide interstitiel de ce fait l'eau aura tendance à passer par un échange passif dans le liquide interstitiel pour aller le diluer.
La réabsorption du sodium est active ce qui entraine une réabsorption passive de l'eau.
La réabsorption du sodium maximale se fait tout au long du tube contourné proximal, elle correspond à environ les trois quarts de la charge apportée par le filtrat glomérulaire. Cette réabsorption est « iso-osmotique » car le sodium, le chlore et l'eau sont réabsorbés en proportion équivalente. Le fluide provenant de l'extrémité du tube proximal a la même déscolarité que l'ultra filtrat glomérulaire. Cette réabsorption est active car elle résulte d'une dépense d'énergie cellulaire. Cela influence donc la consommation d'oxygène par les reins.
Lors de la traversée de la anse de Hennie, le sodium est encore réabsorbé dans la branche ascendante; cette réabsorption se fait sans réabsorption concomitante d'eau, ce qui entraîne une baisse de l'impopularité de l'urine par rapport à celle de l'entrée du tube distal. Une réabsorption supplémentaire de sodium se fait dans le tube contourné distal, cette quantité réabsorbé est moindre mais elle est très importante car elle est ajustable, elle permet le maintien d'un taux de sodium constant dans l'organisme grâce à un contrôle hormonal précis.
La régulation de la réabsorption du sodium est essentielle pour que la concentration sanguine et le capital de sodium dans l'organisme soit maintenu, quelque soit les quantités ingérées. Cette régulation dépend faiblement de la variation de la filtration glomérule.
L'ensemble de cette régulation permet au rein normal un ajustement très précis de l'excrétion de sodium à l'ingestion de sodium
Enfin, l'excrétion des ions hydrogènes a un rôle dans l'équilibre acidobasique et donc régule le pH interne.
2) Fonction endocrine du rein :
Le rein possède plusieurs fonctions endocrines. La première est la sécrétion interne de la rénine qui est une substance enzymatique, qui est sécrétée par l'appareil juxta-glomérulaire du rein. Cette enzyme est vaso-constricteur qui agit sur la régulation de la pression artérielle ou tension. Il y a également l'aldostérone qui est sécrétée par les glandes surrénales (donc au dessus du rein). C'est une hormone. Elle agit en favorisant la rétention du sodium.
La deuxième fonction endocrine du rein est l'érythropoëtine qui est une protéine sécrétée par le rein qui stimule la production des globules rouges par la moëlle osseuse. La diminution de la synthèse de cette protéine par les reins est la cause principale de l'anémie au cours d'une insuffisance rénale.
Le fonctionnement des reins
1) Formation de l'urine :
La formation de l'urine se fait en deux étapes d'abord la filtration glomérulaire puis la filtration tubulaire.
Tout d'abord la filtration glomérulaire: les globules rouges et les grosses protéines restent dans les capillaires sanguins. Par contre les substances diffusibles vont s'écouler par l'espace de Bowman grâce à une pression de filtration qui dépend essentiellement de la pression du glomérule qui est plus important que celle de l'espace de Bowman. En effet, c'est cette différence de pression entre le glomérule et l'espace de Bowman qui permet le passage des substances diffusibles dans le tubule. Pour que la filtration glomérulaire se fasse correctement, la pression glomérulaire doit être plus importante que la pression de l'espace de Bowman, ceci s'appelle l'ultrafiltration ou filtration glomérulaire. Elle conduit à la formation de l'urine primitive. De plus, l'urine ne contient pas de protéine à la fin, ni grosses, ni petites, les petites protéine sont absorbés par le tube proximal. Mais parfois quelques petites protéines passent mais elles sont très rares.
Ensuite, dans la formation de l'urine, il y a le remaniement tubulaire ou filtration tubulaire. Tout le long du tube rénal, des substances contenues dans l'urine primitive passent dans le sang et d'autres passent du sang vers les tubules. Ces mouvements transtubulaires de sécrétion ou de réabsorption sont les uns actifs, les autres passifs. Les mouvements passifs se font par diffusion simple c'est à dire qu'aucune dépense d'énergie n'est nécessaire si ce n'est celle qui a servie à l'établissement du gradient lui-même. Par contre les mouvements actifs exigent une dépense d'énergie que l'on peut mesurer par la consommation rénale d'oxygène. La consommation d'oxygène par le rein représente environ huit pour cent de la dépense totale de l'organisme. La majeure partie de cette dépense correspond à la réabsorption active du sodium. De plus, quelques substances comme le glucose, les phosphates sont réabsorbés dans les limites d'un débit maximal de réabsorption tubulaire.
Le tube proximal réabsorbe tout les acides aminés le passage anormal de certains acides dans l'urine peuvent provoquer des anomalies tubulaire congénitale.
Il y a également trois autres modifications essentielles de l'urine primitive au cour de la traversé primitive qui sont: les réabsorptions de l'eau, du sodium et l'excrétion des ions hydrogènes.
Tout d'abord, la réabsorption de l'eau ou concentration et dilution de l'urine. Grâce aux calculs de volume de l'eau dans l'ultrafiltrat glomérulaire et dans l'urine finale, il en a été déduit qu'une fraction importante de l'eau filtrée est donc réabsorbée. Cette réabsorption est régulée pour maintenir la quantité d'eau dans l'organisme. C'est pourquoi si l'eau ingérée est restreinte, l'urine est très concentrée (hypertonique) alors que l'eau ingérée est abondante, l'urine est peu concentrée (hypotonique).
La réabsorption de l'eau est un échange passif qui peut se produire constamment entre le tube du néphrons et le liquide entourant les néphrons. C'est appelé liquide interstitiel (dans lequel se trouve tubes et vaisseaux). La réabsorption active du sodium dans la anse de Henle accroît l'osmolarité du liquide interstitiel de ce fait l'eau aura tendance à passer par un échange passif dans le liquide interstitiel pour aller le diluer.
La réabsorption du sodium est active ce qui entraine une réabsorption passive de l'eau.
La réabsorption du sodium maximale se fait tout au long du tube contourné proximal, elle correspond à environ les trois quarts de la charge apportée par le filtrat glomérulaire. Cette réabsorption est « iso-osmotique » car le sodium, le chlore et l'eau sont réabsorbés en proportion équivalente. Le fluide provenant de l'extrémité du tube proximal a la même déscolarité que l'ultra filtrat glomérulaire. Cette réabsorption est active car elle résulte d'une dépense d'énergie cellulaire. Cela influence donc la consommation d'oxygène par les reins.
Lors de la traversée de la anse de Hennie, le sodium est encore réabsorbé dans la branche ascendante; cette réabsorption se fait sans réabsorption concomitante d'eau, ce qui entraîne une baisse de l'impopularité de l'urine par rapport à celle de l'entrée du tube distal. Une réabsorption supplémentaire de sodium se fait dans le tube contourné distal, cette quantité réabsorbé est moindre mais elle est très importante car elle est ajustable, elle permet le maintien d'un taux de sodium constant dans l'organisme grâce à un contrôle hormonal précis.
La régulation de la réabsorption du sodium est essentielle pour que la concentration sanguine et le capital de sodium dans l'organisme soit maintenu, quelque soit les quantités ingérées. Cette régulation dépend faiblement de la variation de la filtration glomérule.
L'ensemble de cette régulation permet au rein normal un ajustement très précis de l'excrétion de sodium à l'ingestion de sodium
Enfin, l'excrétion des ions hydrogènes a un rôle dans l'équilibre acidobasique et donc régule le pH interne.
2) Fonction endocrine du rein :
Le rein possède plusieurs fonctions endocrines. La première est la sécrétion interne de la rénine qui est une substance enzymatique, qui est sécrétée par l'appareil juxta-glomérulaire du rein. Cette enzyme est vaso-constricteur qui agit sur la régulation de la pression artérielle ou tension. Il y a également l'aldostérone qui est sécrétée par les glandes surrénales (donc au dessus du rein). C'est une hormone. Elle agit en favorisant la rétention du sodium.
La deuxième fonction endocrine du rein est l'érythropoëtine qui est une protéine sécrétée par le rein qui stimule la production des globules rouges par la moëlle osseuse. La diminution de la synthèse de cette protéine par les reins est la cause principale de l'anémie au cours d'une insuffisance rénale.
Le fonctionnement des reins
II. Les causes de la greffe
L'insuffisance rénale :
Les reins ont donc un rôle très important dans l’organisme. Il arrive cependant que des gens ne possèdent plus une activité rénale suffisante. Il existe en effet différentes maladies du rein comme le diabète sucré ou encore l’hypertension artérielle qui amène l’individu a une insuffisance rénale.
On dénombre aujourd’hui deux sortes d’insuffisances rénales : l’insuffisance dite chronique et celle dite aiguë.
L’insuffisance chronique consiste en une atteinte progressive mais importante de la fonction rénale. Elle endommage alors le rein de manière irréversible. Notre organisme est petit a petit empoisonné par les déchets qui ne sont plus éliminés. Toute insuffisance rénale est en fait due à une réduction du nombre de néphrons actifs. Le rein n’ayant besoin que de 20% de ses néphrons pour fonctionner on ne détecte pas l’insuffisance rénale avant longtemps. Les troubles commencent a apparaître lorsque 80% des néphrons sont donc touchés.
Lorsque les symptômes de l’insuffisance rénale chronique apparaissent il s’agit en réalité de :
- nausées, vomissements, perte de l’appétit ou trouble du sommeil car les déchets toxiques s’accumulent dans le sang provoquant une sensation de mal être ;
- d’anémie provoquant une fatigue importante ainsi que des essoufflements car la moelle osseuse ne produit plus assez de globules rouges nécessaires au transport de l’oxygène ;
- l’anémie entraîne alors des problèmes cardiaques comme l’hypertension artérielle ou une insuffisance cardiaque ;
- infections urinaires dues au manque d’élimination des eaux ;
- le taux de calcium est aussi mal réguler ce qui cause une fragilisation importante des os ;
- à un stade plus avancé l’insuffisance rénale peut provoquer un excès de potassium entraînant des troubles du rythme cardiaque pouvant aller jusqu'à l’arrêt du cœur.
Lorsque l’individu atteint ce que l’on appelle l’insuffisance rénale chronique terminale la perte rénale est telle que la personne est en danger et doit de toute urgence subir soit la dialyse soit une transplantation.
On distingue aussi l’insuffisance rénale aiguë qui consiste en une perte brutale des fonctions rénales mais le plus souvent de manière réversible. Elle entraîne le plus souvent :
- des troubles digestifs : nausées, douleur abdominale, hémorragies digestives,
- l’altération de l’état général avec amaigrissement
- gros reins douloureux a la palpation
- agitations, parfois même convulsions chez l’enfant
- tension artérielle élevée
- troubles de la coagulation.
Lorsque l’on est atteint d’insuffisance rénale la dialyse ou la transplantation s’impose donc.
Les reins ont donc un rôle très important dans l’organisme. Il arrive cependant que des gens ne possèdent plus une activité rénale suffisante. Il existe en effet différentes maladies du rein comme le diabète sucré ou encore l’hypertension artérielle qui amène l’individu a une insuffisance rénale.
On dénombre aujourd’hui deux sortes d’insuffisances rénales : l’insuffisance dite chronique et celle dite aiguë.
L’insuffisance chronique consiste en une atteinte progressive mais importante de la fonction rénale. Elle endommage alors le rein de manière irréversible. Notre organisme est petit a petit empoisonné par les déchets qui ne sont plus éliminés. Toute insuffisance rénale est en fait due à une réduction du nombre de néphrons actifs. Le rein n’ayant besoin que de 20% de ses néphrons pour fonctionner on ne détecte pas l’insuffisance rénale avant longtemps. Les troubles commencent a apparaître lorsque 80% des néphrons sont donc touchés.
Lorsque les symptômes de l’insuffisance rénale chronique apparaissent il s’agit en réalité de :
- nausées, vomissements, perte de l’appétit ou trouble du sommeil car les déchets toxiques s’accumulent dans le sang provoquant une sensation de mal être ;
- d’anémie provoquant une fatigue importante ainsi que des essoufflements car la moelle osseuse ne produit plus assez de globules rouges nécessaires au transport de l’oxygène ;
- l’anémie entraîne alors des problèmes cardiaques comme l’hypertension artérielle ou une insuffisance cardiaque ;
- infections urinaires dues au manque d’élimination des eaux ;
- le taux de calcium est aussi mal réguler ce qui cause une fragilisation importante des os ;
- à un stade plus avancé l’insuffisance rénale peut provoquer un excès de potassium entraînant des troubles du rythme cardiaque pouvant aller jusqu'à l’arrêt du cœur.
Lorsque l’individu atteint ce que l’on appelle l’insuffisance rénale chronique terminale la perte rénale est telle que la personne est en danger et doit de toute urgence subir soit la dialyse soit une transplantation.
On distingue aussi l’insuffisance rénale aiguë qui consiste en une perte brutale des fonctions rénales mais le plus souvent de manière réversible. Elle entraîne le plus souvent :
- des troubles digestifs : nausées, douleur abdominale, hémorragies digestives,
- l’altération de l’état général avec amaigrissement
- gros reins douloureux a la palpation
- agitations, parfois même convulsions chez l’enfant
- tension artérielle élevée
- troubles de la coagulation.
Lorsque l’on est atteint d’insuffisance rénale la dialyse ou la transplantation s’impose donc.
Les différentes sortes de dialyses :
En effet la dialyse est souvent un moyen utilisé en prévention d’une transplantation. (Parfois la transplantation peut avoir lieu avant la dialyse).
La dialyse est donc une technique de purification et d’épuration du sang.Cette épuration se fait grâce a un liquide que l'on appel dialysat et qui est mis en contact avec le sang dont il est séparé par une fine membrane (péritoine ou bien membrane du rein artificiel).Petit à petit le dialysat va se charger de tous les déchets.La dialyse permet ainsi d'éliminer les déchets et aussi d'éliminer l'eau en trop dans l'organisme.
Il en existe 2 sortes de dialyse :
- la dialyse péritonéale,
- l’hémodialyse,
La dialyse péritonéale est une sorte de dialyse où le sang n’est cependant pas conduit à l’extérieur du corps. C’est le péritoine du patient lui-même qui fait office de membrane partiellement perméable. En effet le péritoine est une double membrane qui recouvre une partie des organes de l’abdomen comme les intestins le foie ou le rein. En temps normal entre cette double membrane existe un minuscule emplacement : c’est ici que l’on implante un cathéter d’où s’écoulera le liquide de dialyse. Le péritoine est aussi irrigué par de nombreux vaisseaux sanguins. Les échanges se réalisent donc entre le sang contenu dans les vaisseaux sanguins du péritoine et le liquide de dialyse qui a été introduit dans l’abdomen.
Il existe deux sortes de dialyse péritonéales :
• La DPCA (Dialyse Péritonéale Continue Ambulatoire)
• La DPA (Dialyse Péritonéale Automatisée).
En DPCA, le patient laisse s’écouler une poche d’environ deux litres de solution de dialyse dans son abdomen au moyen d’un tube qui y a été préalablement inséré en dessous du nombril. Cette solution reste environ trois à quatre heures dans la cavité péritonéale et prélève petit à petit les déchets, l’eau et les molécules excédentaires du sang qui s’écoulent à travers le péritoine et seront éliminés avec le dialysat. Ensuite, le patient vide sa cavité abdominale en laissant s’écouler le dialysat usagé dans une poche vide avant de remplir à nouveau sa cavité péritonéale avec un dialysat neuf. Avec cette méthode le liquide de dialyse doit être changé 4 fois par jours car l’épuration du sang se fait continuellement, sans interruptions.
La DPA repose sur le même principe mais elle est uniquement réalisée de nuit, pendant le sommeil, sur une période de 8 à 12 heures. Avant le coucher, le patient relie le cathéter abdominal à un certain nombre de poches de dialysat (16 à 20 litres), elles-mêmes raccordées à un appareil préprogrammé. L’échange des substances se fait automatiquement. C’est l’appareil qui règle les heures de l’échange, laisse s’écouler le dialysat usagé et remplit l’abdomen avec une solution neuve. Pour certains patients, la DPA représente donc une solution moins contraignante car il ne faut pas procéder aux échanges de poches pendant la journée.
(implantation du cathéter)
L’hémodialyse :
Cette technique permet d'épurer le sang à travers une membrane artificielle.
Elle nécessite 3 éléments :
- le dialyseur ou rein artificiel dans lequel il y a la membrane de dialyse
- le circuit sang
- le dialysat qui est donc un liquide qui a une composition proche du sang
L’hémodialyse consiste à envoyer le sang par un petit tuyau vers le rein artificiel, qui renferme les membranes de filtration et la solution de dialyse. Le dialyseur contient une membrane séparant deux compartiments. Le premier contient le sang prélevé chez le patient, le second le liquide de dialyse. C’est à travers cette membrane que se réalisent les échanges entre le sang et le liquide de dialyse.
Pour faciliter l’échange de sang une fistule doit être placée a l’avant bras du patient. Une fistule consiste à réaliser une jonction entre une artère et une veine. Sous l’effet de la pression du sang artériel, la veine se dilate.
Des aiguilles peuvent alors être insérées dans la veine élargie afin d’amener, avec une pression suffisante, le sang du patient jusqu’à l’appareil de dialyse.Après son passage par le rein artificiel, le sang est renvoyé dans l’organisme du patient par une autre ponction réalisée au sein de la fistule.
L’hémodialyse doit être effectuée deux à trois fois par semaine. Chaque séance dure entre 3 et 5 heures. Le patient est pesé avant chaque séance d’hémodialyse afin de déterminer sa prise de poids depuis la séance précédente.
Après la ponction de la fistule à deux endroits différents (arrivée et sortie du sang), l’hémodialyse commence.
En fin de dialyse, le patient est encore une fois pesé, afin de connaître son poids sec, c’est-à-dire le poids obtenu après l’élimination de l’eau excédentaire.
Pendant toute la durée de la dialyse le patient doit rester couché car le sang est continuellement pompé et renvoyé dans le corps, jusqu’à ce que suffisamment de déchets et d’eau aient été éliminés.
l'hémodialyse en pratique simplifiée :
• Le patient est couché à côté de l’appareil à dialyse.
• Le sang est pompé par une aiguille placée dans la fistule et envoyé vers le rein artificiel par un cathéter.
• Dans le rein artificiel, le sang est envoyé, grâce à la pompe, vers le dialyseur. C’est au sein de celui-ci que le sang entre en contact avec le liquide de dialyse, à travers la membrane semi-perméable qui assure le processus de filtration.
• Le sang filtré est ensuite renvoyé dans l’organisme par un autre cathéter.
En effet la dialyse est souvent un moyen utilisé en prévention d’une transplantation. (Parfois la transplantation peut avoir lieu avant la dialyse).
La dialyse est donc une technique de purification et d’épuration du sang.Cette épuration se fait grâce a un liquide que l'on appel dialysat et qui est mis en contact avec le sang dont il est séparé par une fine membrane (péritoine ou bien membrane du rein artificiel).Petit à petit le dialysat va se charger de tous les déchets.La dialyse permet ainsi d'éliminer les déchets et aussi d'éliminer l'eau en trop dans l'organisme.
Il en existe 2 sortes de dialyse :
- la dialyse péritonéale,
- l’hémodialyse,
La dialyse péritonéale est une sorte de dialyse où le sang n’est cependant pas conduit à l’extérieur du corps. C’est le péritoine du patient lui-même qui fait office de membrane partiellement perméable. En effet le péritoine est une double membrane qui recouvre une partie des organes de l’abdomen comme les intestins le foie ou le rein. En temps normal entre cette double membrane existe un minuscule emplacement : c’est ici que l’on implante un cathéter d’où s’écoulera le liquide de dialyse. Le péritoine est aussi irrigué par de nombreux vaisseaux sanguins. Les échanges se réalisent donc entre le sang contenu dans les vaisseaux sanguins du péritoine et le liquide de dialyse qui a été introduit dans l’abdomen.
Il existe deux sortes de dialyse péritonéales :
• La DPCA (Dialyse Péritonéale Continue Ambulatoire)
• La DPA (Dialyse Péritonéale Automatisée).
En DPCA, le patient laisse s’écouler une poche d’environ deux litres de solution de dialyse dans son abdomen au moyen d’un tube qui y a été préalablement inséré en dessous du nombril. Cette solution reste environ trois à quatre heures dans la cavité péritonéale et prélève petit à petit les déchets, l’eau et les molécules excédentaires du sang qui s’écoulent à travers le péritoine et seront éliminés avec le dialysat. Ensuite, le patient vide sa cavité abdominale en laissant s’écouler le dialysat usagé dans une poche vide avant de remplir à nouveau sa cavité péritonéale avec un dialysat neuf. Avec cette méthode le liquide de dialyse doit être changé 4 fois par jours car l’épuration du sang se fait continuellement, sans interruptions.
La DPA repose sur le même principe mais elle est uniquement réalisée de nuit, pendant le sommeil, sur une période de 8 à 12 heures. Avant le coucher, le patient relie le cathéter abdominal à un certain nombre de poches de dialysat (16 à 20 litres), elles-mêmes raccordées à un appareil préprogrammé. L’échange des substances se fait automatiquement. C’est l’appareil qui règle les heures de l’échange, laisse s’écouler le dialysat usagé et remplit l’abdomen avec une solution neuve. Pour certains patients, la DPA représente donc une solution moins contraignante car il ne faut pas procéder aux échanges de poches pendant la journée.
(implantation du cathéter)
L’hémodialyse :
Cette technique permet d'épurer le sang à travers une membrane artificielle.
Elle nécessite 3 éléments :
- le dialyseur ou rein artificiel dans lequel il y a la membrane de dialyse
- le circuit sang
- le dialysat qui est donc un liquide qui a une composition proche du sang
L’hémodialyse consiste à envoyer le sang par un petit tuyau vers le rein artificiel, qui renferme les membranes de filtration et la solution de dialyse. Le dialyseur contient une membrane séparant deux compartiments. Le premier contient le sang prélevé chez le patient, le second le liquide de dialyse. C’est à travers cette membrane que se réalisent les échanges entre le sang et le liquide de dialyse.
Pour faciliter l’échange de sang une fistule doit être placée a l’avant bras du patient. Une fistule consiste à réaliser une jonction entre une artère et une veine. Sous l’effet de la pression du sang artériel, la veine se dilate.
Des aiguilles peuvent alors être insérées dans la veine élargie afin d’amener, avec une pression suffisante, le sang du patient jusqu’à l’appareil de dialyse.Après son passage par le rein artificiel, le sang est renvoyé dans l’organisme du patient par une autre ponction réalisée au sein de la fistule.
L’hémodialyse doit être effectuée deux à trois fois par semaine. Chaque séance dure entre 3 et 5 heures. Le patient est pesé avant chaque séance d’hémodialyse afin de déterminer sa prise de poids depuis la séance précédente.
Après la ponction de la fistule à deux endroits différents (arrivée et sortie du sang), l’hémodialyse commence.
En fin de dialyse, le patient est encore une fois pesé, afin de connaître son poids sec, c’est-à-dire le poids obtenu après l’élimination de l’eau excédentaire.
Pendant toute la durée de la dialyse le patient doit rester couché car le sang est continuellement pompé et renvoyé dans le corps, jusqu’à ce que suffisamment de déchets et d’eau aient été éliminés.
l'hémodialyse en pratique simplifiée :
• Le patient est couché à côté de l’appareil à dialyse.
• Le sang est pompé par une aiguille placée dans la fistule et envoyé vers le rein artificiel par un cathéter.
• Dans le rein artificiel, le sang est envoyé, grâce à la pompe, vers le dialyseur. C’est au sein de celui-ci que le sang entre en contact avec le liquide de dialyse, à travers la membrane semi-perméable qui assure le processus de filtration.
• Le sang filtré est ensuite renvoyé dans l’organisme par un autre cathéter.
III. La greffe
Malgré le traitement de dialyse nombreuses sont les personnes qui préfèrent se faire transplanter car non seulement une transplantation est moins chère mais elle permet aussi une vie un peu plus facile. Pour se faire transplanter il existe néanmoins certaines conditions.
Donneur / Receveur :
Nous savons tous qu'une greffe quelle qu'elle soit n'est possible qu'avec un donneur. Il existe alors différentes façons d'être donneur et de nombreuses relations entre le donneur et le receveur.
Il est tout d'abord possible de prélever un rein sur une personne décédée. Le plus souvent il s'agit de personnes décédées d'un traumatisme crânien ou d'un accident vasculaire dans un service de réanimation. Une fois le constat de décès effectué, la possibilité de prélever des organes est envisagée. Ce donneur devra cependant avoir été un donneur d'organes durant son vivant. Aucun lien de parenté n'est demandé dans ce genre d'interventions.
Le prélèvement du rein chez une personne décédée est une véritable course contre la montre. En effet la possibilité de perdre le greffon avant la transplantation est importante.
Après le décès, une surveillance constante est installée : les organes doivent être préservés. Pour cela l'activité cardiaque et la respiration sont maintenues artificiellement. Cependant ce maintien ne peut durer plus de quelques heures car la qualité des greffons peut être altérée à n'importe quel moment. Pendant ces quelques heures l'équipe médicale se doit de rechercher l'opinion du défunt sur le don d'organes et ses antécédents médicaux. Il est possible d'être inscrit sur le registre National des refus de don d'organes et si ce n'est pas le cas des informations sont recueillies auprès de la famille du défunt. Si ce dernier n'y était pas opposé des examens sont effectués en laboratoire ( examens d'imagerie par exemples ) pour évaluer la qualité du greffon ( bilan sanguin ) et trouver un receveur compatible. Il est alors temps d'effectuer le prélèvement.
De préférence pour les reins le prélèvement doit être effectué dans l'heure suivant le décès. Le prélèvement est obligatoirement pratiqué dans un hôpital habilité par le ministère de la santé. Toutes entailles pratiquées sur le corps du défunt pour récupérer les organes seront recousues et nettoyées avant que la famille récupère le corps.
Après le prélèvement les greffons sont alors placés dans des glacières et transportés jusqu'à l'hôpital ou aura lieu la transplantation. Aujourd'hui plus de 2/3 des greffons rénaux proviennent de donneurs cadavériques.
Il existe aussi les donneurs vivants.
La loi n'autorise alors la greffe que si le donneur est un proche parent du receveur. Il doit apporter la preuve d'une vie commune d'au moins 2 ans. Pour ce type de transplantation la période d'attente est moins longue et la greffe a lieue à un moment qui convient à la famille. Le taux de réussite est aussi plus élevé que chez un donneur cadavérique : 90 à 96 % et une moyenne de 15 ans de vie pour le greffon contre seulement 80 % et une moyenne de 10 ans de survie. Lorsqu'un donneur est vivant il n'existe aucune limite d'âge. Seule la qualité du greffon compte. Chaque personne souhaitant donner son rein est obligée de passer devant le tribunal de Grande Instance et un bilan soigneux de son état psychique, de l'état bilatéral de sa fonction rénale et d'histocompatibilité est effectué. Ces examens peuvent engendrer une courte hospitalisation.
Examens effectués sur le donneur :
- déterminer le groupe sanguin et le groupe tissulaire HLA
- tests de compatibilité
- état du greffon
- évaluation de l'anatomie et de la fonction de chaque reins
- tests de dépistage des maladies sexuellements transmissibles
- état psychologique
Le donneur reste exposé au risque de toute anesthésie générale et de l'intervention chirurgicale. Après le don le donneur possède encore 80% de sa fonction rénale initiale, et elle ne se dégrade pas avec le temps. Certains peuvent cependant être interdits de don d'organes selon leurs antécédents médicaux ( cancer, diabète .. )
Le prélèvement d'un rein en vue d'une greffe s'appelle une néphrectomie. Elle nécessite une anesthésie générale. Deux techniques existent et le donneur fait part à l'équipe chirurgicale de celle qui lui convient.
La première est une technique classique : l'incision est réalisée en face du rein, sur le côté, soit sous les côtés. La coeloscopie est la deuxième technique. Plusieurs pinces sont introduites par des petites incisions dans l'organisme. Le chirurgien contrôle ses mouvements grâce à un système de vidéo insistance.
Les douleurs post-opératoires sont moins douloureuses avec cette intervention. Il est conseillé au donneur de reprendre une activité physique progressivement. Une néphrectomie ne compromet pas les grossesses à venir. Le donneur reprend donc une vie totalement normale. Cependant chaque année le donneur revient à l'hôpital pour des examens ( pression artérielle, mesure de la fonction du rein restant, recherche d'albumine dans les urines ).
Receveur :
Le futur receveur bénéficie lui aussi d'un bilan complet permettant de vérifier qu'il n'y a pas de problèmes empêchant la greffe.
Les personnes ayant des antécédents médicaux tels que des cancers ont peu de chances d'être greffés car les risques d'un retour des cellules cancéreuses dans l'organisme après la greffe sont importants.
Les dons d'organes sont anonymes dans le cas de décès cadavériques, de ce fait c'est l'agence de la bio-médecine qui décidera de la personne recevant le greffon. Tout cela dépend de la gravité de la maladie à guérir, de la localisation géographique du donneur et du receveur, et du temps de conservation du greffon.
Compatibilité tissulaire :
La compatibilité tissulaire consiste à une grande similitude des tissus du donneur avec ceux du receveur. Le donneur et le receveur doivent avoir cette compatibilité immunologique pour que la greffe réussisse. Au minimum il doit exister une compatibilité des groupes sanguins.
Le donneur et le receveur doivent donc posséder un code HLA quasi identique pour que les conditions de réussite des greffes soient optimisées. Pour vérifier cette compatibilité on effectue un cross- match : mis en présence des lymphocytes du greffon et du sérum du donneur, si le test est positif la greffe est impossible. En effet il existe 6 antigènes composant le code HLA et pour qu'une greffe réussisse le donneur et le receveur doivent en posséder au moins 4 en commun.
Donneur / Receveur :
Nous savons tous qu'une greffe quelle qu'elle soit n'est possible qu'avec un donneur. Il existe alors différentes façons d'être donneur et de nombreuses relations entre le donneur et le receveur.
Il est tout d'abord possible de prélever un rein sur une personne décédée. Le plus souvent il s'agit de personnes décédées d'un traumatisme crânien ou d'un accident vasculaire dans un service de réanimation. Une fois le constat de décès effectué, la possibilité de prélever des organes est envisagée. Ce donneur devra cependant avoir été un donneur d'organes durant son vivant. Aucun lien de parenté n'est demandé dans ce genre d'interventions.
Le prélèvement du rein chez une personne décédée est une véritable course contre la montre. En effet la possibilité de perdre le greffon avant la transplantation est importante.
Après le décès, une surveillance constante est installée : les organes doivent être préservés. Pour cela l'activité cardiaque et la respiration sont maintenues artificiellement. Cependant ce maintien ne peut durer plus de quelques heures car la qualité des greffons peut être altérée à n'importe quel moment. Pendant ces quelques heures l'équipe médicale se doit de rechercher l'opinion du défunt sur le don d'organes et ses antécédents médicaux. Il est possible d'être inscrit sur le registre National des refus de don d'organes et si ce n'est pas le cas des informations sont recueillies auprès de la famille du défunt. Si ce dernier n'y était pas opposé des examens sont effectués en laboratoire ( examens d'imagerie par exemples ) pour évaluer la qualité du greffon ( bilan sanguin ) et trouver un receveur compatible. Il est alors temps d'effectuer le prélèvement.
De préférence pour les reins le prélèvement doit être effectué dans l'heure suivant le décès. Le prélèvement est obligatoirement pratiqué dans un hôpital habilité par le ministère de la santé. Toutes entailles pratiquées sur le corps du défunt pour récupérer les organes seront recousues et nettoyées avant que la famille récupère le corps.
Après le prélèvement les greffons sont alors placés dans des glacières et transportés jusqu'à l'hôpital ou aura lieu la transplantation. Aujourd'hui plus de 2/3 des greffons rénaux proviennent de donneurs cadavériques.
Il existe aussi les donneurs vivants.
La loi n'autorise alors la greffe que si le donneur est un proche parent du receveur. Il doit apporter la preuve d'une vie commune d'au moins 2 ans. Pour ce type de transplantation la période d'attente est moins longue et la greffe a lieue à un moment qui convient à la famille. Le taux de réussite est aussi plus élevé que chez un donneur cadavérique : 90 à 96 % et une moyenne de 15 ans de vie pour le greffon contre seulement 80 % et une moyenne de 10 ans de survie. Lorsqu'un donneur est vivant il n'existe aucune limite d'âge. Seule la qualité du greffon compte. Chaque personne souhaitant donner son rein est obligée de passer devant le tribunal de Grande Instance et un bilan soigneux de son état psychique, de l'état bilatéral de sa fonction rénale et d'histocompatibilité est effectué. Ces examens peuvent engendrer une courte hospitalisation.
Examens effectués sur le donneur :
- déterminer le groupe sanguin et le groupe tissulaire HLA
- tests de compatibilité
- état du greffon
- évaluation de l'anatomie et de la fonction de chaque reins
- tests de dépistage des maladies sexuellements transmissibles
- état psychologique
Le donneur reste exposé au risque de toute anesthésie générale et de l'intervention chirurgicale. Après le don le donneur possède encore 80% de sa fonction rénale initiale, et elle ne se dégrade pas avec le temps. Certains peuvent cependant être interdits de don d'organes selon leurs antécédents médicaux ( cancer, diabète .. )
Le prélèvement d'un rein en vue d'une greffe s'appelle une néphrectomie. Elle nécessite une anesthésie générale. Deux techniques existent et le donneur fait part à l'équipe chirurgicale de celle qui lui convient.
La première est une technique classique : l'incision est réalisée en face du rein, sur le côté, soit sous les côtés. La coeloscopie est la deuxième technique. Plusieurs pinces sont introduites par des petites incisions dans l'organisme. Le chirurgien contrôle ses mouvements grâce à un système de vidéo insistance.
Les douleurs post-opératoires sont moins douloureuses avec cette intervention. Il est conseillé au donneur de reprendre une activité physique progressivement. Une néphrectomie ne compromet pas les grossesses à venir. Le donneur reprend donc une vie totalement normale. Cependant chaque année le donneur revient à l'hôpital pour des examens ( pression artérielle, mesure de la fonction du rein restant, recherche d'albumine dans les urines ).
Receveur :
Le futur receveur bénéficie lui aussi d'un bilan complet permettant de vérifier qu'il n'y a pas de problèmes empêchant la greffe.
Les personnes ayant des antécédents médicaux tels que des cancers ont peu de chances d'être greffés car les risques d'un retour des cellules cancéreuses dans l'organisme après la greffe sont importants.
Les dons d'organes sont anonymes dans le cas de décès cadavériques, de ce fait c'est l'agence de la bio-médecine qui décidera de la personne recevant le greffon. Tout cela dépend de la gravité de la maladie à guérir, de la localisation géographique du donneur et du receveur, et du temps de conservation du greffon.
Compatibilité tissulaire :
La compatibilité tissulaire consiste à une grande similitude des tissus du donneur avec ceux du receveur. Le donneur et le receveur doivent avoir cette compatibilité immunologique pour que la greffe réussisse. Au minimum il doit exister une compatibilité des groupes sanguins.
Le donneur et le receveur doivent donc posséder un code HLA quasi identique pour que les conditions de réussite des greffes soient optimisées. Pour vérifier cette compatibilité on effectue un cross- match : mis en présence des lymphocytes du greffon et du sérum du donneur, si le test est positif la greffe est impossible. En effet il existe 6 antigènes composant le code HLA et pour qu'une greffe réussisse le donneur et le receveur doivent en posséder au moins 4 en commun.
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